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āberstende lēoð
10 mars 2010

Hommage

Le ciel suave était jonché de pâles roses...

Se penchait sur mon coeur comme un iris sur l'eau.

Le ciel suave était jonché de pensées amères...

Avec je ne sais quoi dans l'âme de transi,

Ce n'était rien ; c'était, dans le soir d'améthyste,
Des mots, des frôlis d'âme en longs regards croisés,
Une étreinte de soeurs, une joie un peu triste,
Ce n'était rien ; c'était, dans le soir d'améthyste,

Un musical amour sur les sens apaisés.
Tu marchais chaste dans la robe de ton âme,
Que le désir suivait comme un fauve dompté.
Je respirais parmi le soir, ô pureté,
Mon rêve enveloppé dans tes voiles de femme.
Tu marchais chaste dans la robe de ton âme,
Et je sentais mon coeur se dissoudre en bonté,

Et quand je te quittai, j'emportai de cette heure,
Du ciel et de tes yeux, de ta voix et du temps,
Un mystère à traduire en mots inconsistants,
Le charme d'un sourire indéfini qui pleure,
Et, dans l'âme, un écho d'automne qui demeure,
Comme un sanglot de cor perdu sur les étangs...

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āberstende lēoð
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