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āberstende lēoð

10 mars 2010

l'Un divisé

Ce furent les zéphirs, les brises-vérité

Qui percèrent la croûte, et embarquèrent, et elle,

Et moi, vers l'infini, joyeuse obscurité

Brillante de givre, perdus! emportés par le vent.

Je vis de loin le gouffre à l'abri du brisé

Et joie, fortune et grâce, étoile éternelle,

S'enfonçant, transperçant, épuisant, cédant,

Fragilité glacée, mort de timidité,

Je m'avançai dedans. Pourquoi désespoir vis-je?

Mes yeux ouverts, couverts d'une buée de neige,

Virent l'esprit des lieux... Dedans c'était bien elle.

Deux dans son sein, fuyant un trouble vertige

L'horreur perlée portait un mot. Il me parle.

Ses yeux percés... Il voit pour moi... J'ai perdu elle...

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10 mars 2010

Hommage

Le ciel suave était jonché de pâles roses...

Se penchait sur mon coeur comme un iris sur l'eau.

Le ciel suave était jonché de pensées amères...

Avec je ne sais quoi dans l'âme de transi,

Ce n'était rien ; c'était, dans le soir d'améthyste,
Des mots, des frôlis d'âme en longs regards croisés,
Une étreinte de soeurs, une joie un peu triste,
Ce n'était rien ; c'était, dans le soir d'améthyste,

Un musical amour sur les sens apaisés.
Tu marchais chaste dans la robe de ton âme,
Que le désir suivait comme un fauve dompté.
Je respirais parmi le soir, ô pureté,
Mon rêve enveloppé dans tes voiles de femme.
Tu marchais chaste dans la robe de ton âme,
Et je sentais mon coeur se dissoudre en bonté,

Et quand je te quittai, j'emportai de cette heure,
Du ciel et de tes yeux, de ta voix et du temps,
Un mystère à traduire en mots inconsistants,
Le charme d'un sourire indéfini qui pleure,
Et, dans l'âme, un écho d'automne qui demeure,
Comme un sanglot de cor perdu sur les étangs...

10 mars 2010

Danse intemporelle

Déjà pourpre aux sommets des bois

La Soleil choit sur Terre et voit

Le soir et Mystère murmurent

Laissant au sol sa chevelure

Depuis sa croisée dévaler.

Elle, d'une nuée drapée,

Descend à la corde tressée

Agile comme l'écureuil va

Elle danse, et lors qui dira

Les chemins qu'elle a préférés

Ce songe aux pas vite effacés?

10 mars 2010

Divagations 1

Pourquoi acharne de destins?

Ne suffit-il à moi aucun

Châtiment d'un amour déçu unique

Deux fois et aussi trois, inique

Un jugement céleste ô divin

En préhension , non, jamais, vains!

Hordes et samir, Cartes d'oublis

Friches de regrets... Un renaissant qui prie.

Le coût d'un poing sur ma nuque abattu

En relents sauvages et d'amers cachots

Le silence d'un hiver pas assez revu

Milliards de mains, de glaives et de marteaux

Longtemps espérés... Encore une fois.

Plusieurs durées en une unies

Qu'il faille venter, souffler, étendre

A quelconque vaquant, triste, fade

A la course aux ennemis, Iliade un nouveau

Jour d'Aurore aux ambres Pourpres

Qu'un dernier appel à Tête d'or

A déçu à jamais vers l'humain.

Qu'annote-t-il, que mutile-t-il,

Quand il déprend la mutinerie de son corps?

Qu'avorte-il, qu'annihile-t-il?

Qu'apporte-t-il, qu'absorbe-t-il?

Une vague de temps s'achève en son sein.

Qu'il a dans s'être pensé.

Ecoutez la la liberté.

Songez au beau bonheur.

Cageots Joie.

Amour Mourant

Facile Il attend?

m/m hama tiokië ner niokër! Yëçaz lië!

10 mars 2010

Visions infernales

Coeur éprouvé crache et rage

En heures sombres de longueurs de stries sur un mat de prisonnier

Le carcan brun sans air de revanche

Et déchiré arrime son naufragé à la rame des Charybdes

A l'hymne noire des hydres des catacombes

Choir aux ricanants abymes

Rire dans le gouffre profonds

Sans mourir, non sans heurts

Criera bien qui pendra son dernier supplice aux rangs des concours

La fête hongroise se poursuit, son zèle est parsemée de chants

Underground la chaîne remonte et réassemble les armes

D'une ère ternie par la guerre froide

Priez sabres oubliés!

Priez pour une mémoire!

Arrondissez la croupe pour faire renaître mon coeur!

Régurgitez vos larmes! Brandissez vos sourcils!

Le char du primate réchauffera les esprits...$

Catastrophe!

 

Reviens-moi toi que je chéris...

S'il faut une fin dois-je périr aussi?

Qu'à son comble la fête à son ombre

Tempête et cours vers la lumière

Qu'estce que ces hontes ont à y faire?

Cabris d'Enfers et perles espérées

Font bon ménage dans les folies espérées...

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10 mars 2010

Wonderspell

I found a love of unknow name

What wilt thou weave? What wilt thou spin?

"A marvellous thread, and wind therein

A potent magic, and a spell

I will weave within my web that hell

Nor all the powers of Dread shall break."

Then -in love- wondered, but he spake

No word to her -Her!, though his heart

Feared the dark purpose of her art.

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